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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 21:42

 

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Le groupe A, a ouvert le bal de l’Euro 2012. Parmi les invités, des polonais, des russes, des grecs et des tchèques. Ce ne sont peut-être pas de grands danseurs mais ils nous ont offert un spectacle d’une qualité remarquable. Entre exploits et déceptions, ce groupe nous a montré qu’il ne suffisait pas d’épater la galerie, mais qu’il fallait simplement faire preuve d’envie et de motivation pour survire. Comme quoi, avec 11 joueurs motivés à jouer pour leur pays, on peut faire des miracles…

 

Grèce, un pays prêt à tout pour rester dans l’Euro

 

Que dire de cette équipe grecque. Condamnée par l’Europe après sa défaite face à la République Tchèque (2-1), elle finit par passer dans un trou de souri pour rester un tour de plus dans cet Euro 2012 après une courte victoire 1-0 contre la Russie. On a bien cru qu’ils nous referaient le coup de 2004… Ils n’ont pas un jeu flamboyant, sont souvent dominés pendant 90 minutes mais réussissent toujours à marquer ce petit but qui fait toute la différence. Lors du match d’ouverture face à la Pologne, les grecs ont longtemps soufferts avant d’égaliser par l’intermédiaire de l’opportuniste Salpigidis, entré en jeu cinq minutes plus tôt. Contre la Russie, la Grèce a du souffler à de nombreuses reprises avant que Karagounis sauve les siens miraculeusement en marquant juste avant la mi-temps. Peu importe la manière, grâce à ces deux petits buts, la Grèce est en quart de finale face à l’Allemagne.

 

            La-Grece-elimine-la-Russie-et-se-qualifie-pour-les-quarts-d.jpg

 

République Tchèque, une génération qui promet

 

Leur parcours est similaire à celui des grecs. Enterrés vivant après leur cinglante défaite 4-1 face à l’armada russe, les tchèques ont dû puiser dans leurs ressources pour sortir de leur tombe. Des hommes ont dicté la révolte contre grecs et polonais. Parmi ces hommes, une pépite, qui vient tout juste de signer à Wolsburg, Vaclav Pilar. A 23 ans, le jeune attaquant tchèque fait partie des révélations de cet Euro. A Wolsburg, il va rejoindre son coéquipier de sélection, Jiracek, auteur du but qualificatif face à la Pologne et lui aussi flamboyant dans cet Euro. Ces deux hommes ont porté la sélection aussi haute que Palacky avait porté le sentiment national tchèque au 19e siècle. Sans aucune une pointe d’exagération messieurs dames. C’est la tête haute et le sentiment du devoir accompli que la République Tchèque s’en va défier Cristiano Ronaldo et son équipe pour les quarts de finale.

 

             euro-2012-la-republique-tcheque-reste-en-vie-266961.jpg

 

Pologne, entre espoirs et désillusions

 

Le pays attendait ça depuis longtemps. Une compétition d’une telle envergure qui débarque en Pologne (et en Ukraine), ce n’est pas tous les jours que ça arrive. Malgré son faible classement Fifa (la Pologne est la plus petite équipe de cet Euro si l’on s’en tient à ce classement), les espoirs portés sur la Polska étaient grands. Bon dernière du groupe A avec un bilan de deux matches nuls et une défaite, les rouges et blancs n’auront tout de même pas démérités dans cet Euro. Loin de là. Proposant un jeu assez offensif avec beaucoup de dédoublements et de combinaisons, la Pologne a su conquérir pas mal de sympathisants à travers l’Europe. Seulement, le grand problème de cette équipe a été de ne pas tenir la cadence durant 90 minutes. Tranchante dans ses phases de domination, notamment grâce à l’entente des joueurs de Dortmund, Blaszczykowski, Piszczek et Lewandowski, les polonais ont montré beaucoup de faiblesses lorsqu’ils subissaient le jeu. Une contrainte qui leur a coûté très chère…

 

              pologne-grece10.jpg

 

Russie, une grande équipe qui sort par la petite porte

 

Demi-finaliste du dernier Euro 2008, la Russie était la grande favorite de ce groupe A. Après leur victoire 4-1 face aux tchèques, les russes se sont sans doute vus trop beaux. Un match nul évitable face à la Pologne et une défaite face à la Grèce pour conclure les débats, la Russie aurait fait preuve d’une nonchalance évidente. Portée par son excellent trio de tête Arshavin, Kerzhakov, Dzagoev, elle nous aura offert du spectacle et du beau jeu, certes, mais cela n’aura pas suffi pour réaliser une chose essentielle, se qualifier. Il y avait pourtant tout de réuni dans cette équipe russe pour faire un grand tournoi. Le match face à la Grèce, ne marque non pas leurs limites, car cette équipe est capable de tout, mais plutôt leur volonté à ne faire que le stricte minimum. A force de se voir trop beau et de s’imaginer déjà en quart de finale, la Russie a chuté. De haut. Une remise en question sera primordiale si cette équipe veut réaliser quelque chose de grand pour la Coupe du Monde 2014, compétition dans laquelle, elle peine à exister.

 

Nicolas Laplume

 

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commentaires

C
Super ton article, on apprend beaucoup de choses encore merci,<br /> Bonne continuation
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L
<br /> <br /> Merci beaucoup.<br /> <br /> <br /> <br />