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2 novembre 2018 5 02 /11 /novembre /2018 18:30
Strasbourg – Toulouse : avant-match

8 matchs sans victoire. Depuis son déplacement en terre bretonne le 1 septembre dernier (victoire 1-0 à Guingamp), le TFC n’a plus gagné un seul match en championnat. Pire, les hommes d’Alain Casanova ont été éliminés de la Coupe de la Ligue dès les 16èmes de finale mercredi contre Lorient (0-1). Une défaite qui plonge le club et son coach dans une période d’incertitude. Le déplacement samedi à Strasbourg s’annonce glacial.

Alain Casanova : à l’amour comme à la guerre

C’est une histoire d’amour qui se répète. Avec ses périodes d’extases et ses moments de doutes. Trois victoires sur quatre en début de championnat, et puis plus rien. L’effet Casanova n’aura pas duré bien longtemps. Pourtant, l’entraîneur toulousain (qui avait déjà entraîné le club de 2008 à 2015) veut rester optimiste dans sa relation avec les joueurs : « On a un déficit de confiance. Il faut continuer à travailler, à être positifs et bien se préparer pour aller à Strasbourg ». Frustré après l’élimination face à Lorient, Alain Casanova s’inquiète surtout de la spirale négative dans laquelle son équipe est engagée. Pas encore une rupture avec son effectif, mais un manque de résultats alarmant qui casse doucement les liens entre un entraîneur et son club.

 

Retrouver la confiance de son groupe

Mercredi soir face à Lorient, Alain Casanova a tronqué son 4-2-3-1 habituel pour un 3-5-2 et une équipe Bis plus offensive. Objectif : redonner de la confiance à ses joueurs avec un football basé sur l’attaque. Raté… Ses attaquants restent toujours muets depuis trois matches consécutifs. Face à la défense strasbourgeoise, la tâche s’annonce d’autant plus rude. Si un exploit de l’ivoirien M.Gradel n’est jamais à exclure, le Téfécé aura sans doute du mal face à une équipe alsacienne soudée défensivement et collective. Aussi, Strasbourg est redoutable à domicile. Trois mois que le Racing n’a plus perdu à La Meinau. Une forteresse où de nombreux entraîneurs s’y sont déjà cassé les dents.
Plus qu’une tactique miracle, c’est d’une équipe avec la confiance retrouvée dont a besoin Alain Casanova s’il veut décrocher un résultat samedi soir. À contrario, il risque de rappeler de vieux démons qui avaient brisés son histoire d’amour avec le TFC en mars 2015.

Nicolas LAPLUME

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29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 21:56
Match inaugural : ce Nouveau Stade de Bordeaux va faire des heureux

Plus de 40.000 personnes ont assisté samedi 23 mai au premier match de l’histoire dans le Nouveau Stade situé à Bordeaux Lac. Pour les supporters, la soirée fût magnifique et pleine de promesses, d’autant plus que les Girondins se sont imposés sur le score de 2-1 face à Montpellier. Le club des Girondins et la ville de Bordeaux sont entrés dans une nouvelle dimension.

 

Rares sont ceux qui avait réussi à se procurer une place pour ce dernier match de la saison des Girondins de Bordeaux, les opposant à l’équipe de Montpellier. En effet, la billetterie en ligne avait complètement saturé le jour de la mise en vente des billets et il a fallu être patient devant son écran pour obtenir une place. Pour les plus chanceux, la fête était au rendez-vous samedi soir. D’abord parce que l’ambiance était unique, mais surtout parce que la découverte de ce Nouveau Stade fut un moment inoubliable pour beaucoup de supporters. Arrivé devant le stade, on se rend vite compte des moyens financiers mis en œuvre pour bâtir ce bijou architectural. Néanmoins, il fait partie des stades modernes les moins chers récemment construits (183 millions d’€) et il est le premier stade « connecté » de France, avec un accès libre au Wifi. Comme s’est félicité Mr Jean-Louis Triaud (président du club) lors de son discours d’inauguration, son rapport qualité/prix est exceptionnel pour un stade d’une telle ampleur.

Match inaugural : ce Nouveau Stade de Bordeaux va faire des heureux

 

Une vision vertigineuse sur la pelouse

La première chose qui frappe lorsqu’on entre à l’intérieur du stade est la verticalité des tribunes. L’inclinaison de ces dernières a été poussée à son maximum et permet une vision du jeu digne des meilleurs stades européens. Avec ses tribunes proches de la pelouse, certains qualifie même ce stade de « stade à l’anglaise », c’est comme si nous étions au cœur du jeu. Et que dire de l’ambiance résonnante de ce Nouveau Stade… La différence avec l’ancien stade de Chaban-Delmas est flagrante à ce niveau. Dès les premiers chants lancés par les Ultramarines, le principal groupe de supporter bordelais, on s’aperçoit que la résonnance est nettement plus forte que dans l’ancien stade. Malgré les 42.000 places totales, le « virage sud » et les autres tribunes sont assez proches les unes des autres et permettent une communion encore plus belle entre les spectateurs.

 

Des animations qui dévoilent le potentiel énorme du stade

Outre le match en lui-même, l’une des principales animations de la soirée a été le coup d’envoi du match, donné par Zinedine Zidane, présent à Bordeaux pour l’occasion. D’autres anciennes gloires du club étaient aussi présentes dans les tribunes pour assister à cette première, comme Alain Giresse, Bixente Lizarazu, ou encore Jean Pierre-Papin. Pour ce match inaugural, les organisateurs ont mis le paquet sur un « show » d’après match de toute beauté. En effet, les spectateurs ont pu assister quelques minutes après le coup de sifflet final à un spectacle lumineux retraçant les meilleurs moments de l’histoire du club. Un avant-goût des futurs concerts qui se dérouleront dans ce Nouveau Stade, car oui, l’enceinte n’accueillera pas que des rencontres sportives et sera probablement le théâtre de nombreux grands évènements de la ville de Bordeaux.

 

Nicolas Laplume

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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 20:14

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Samir Nasri a toujours voulu marquer de son empreinte le football professionnel. Lui, le passionné sur et en dehors du terrain, aura réussi à attirer l’attention, à sa manière…  Depuis l’Euro 2012, « le petit prince de Marseille » comme on le surnommait sous le maillot olympien, divise la France du football. Si, sur le terrain, ses performances en club et ce depuis qu’il est joueur professionnel, sont irréprochables, on ne pourrait pas en dire autant de son comportement.

 

 

Un talent (trop ?) précoce

 

Dès l’âge de 15 ans, Samir Nasri est perçu comme LE futur prodige. Lorsqu’il signe en 2004, son premier contrat professionnel avec Marseille, il est le seul joueur de l’effectif formé au club et se fait vite adopté par tout un peuple. Il n’a alors que 17 ans et tout le monde voit en lui l’avenir de l’Olympique de Marseille et même l’avenir de l’Equipe de France. La pression est déjà sur ses épaules. Sélectionné dans toutes les catégories de jeunes (des -16 ans jusqu’aux espoirs), il est conditionné pour être la relève du grand Zinédine Zidane. Sa vision du jeu et son sens tactique sont ultra développés pour son jeune âge. Il possède déjà de nombreux atouts et exploite au mieux le poste de « numéro 10 ». Bref, un talent très précoce. Mais le petit Samir ne veut pas être Zidane. Il veut être Samir Nasri, himself.

 

Les années passent à l’Olympique de Marseille et Samir prend du galon. Les entraîneurs successifs du club (José Anigo, qui l’a lancé, Philippe Troussier, Eric Gerets et Albert Emon) lui donnent tour à tour leur entière confiance et rapidement, il s’impose comme un leader au sein du vestiaire. Déjà là-bas, il commence à montrer son caractère fort, souvent perçu comme de l’arrogance auprès de ses coéquipiers. Mickaël Pagis, attaquant de l’OM à cette époque raconte : « C’était quelqu’un qui ne se laissait pas marcher sur les pieds et avait du répondant. Par exemple, si un ancien lui demandait de faire telle ou telle chose, il pouvait dire ‘non’ s’il ne trouvait pas ça utile ou nécessaire ». Aucun complexe d’infériorité donc, et ce malgré son jeune âge.

 

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Quand la Premier League lui tend les bras

 

En 2008, il quitte Marseille avec un bilan très positif. Elu meilleur espoir du championnat de France lors de la saison 2006-2007 et élu meilleur passeur la saison suivante, il conclut ses quatre années de contrat à l’OM après avoir disputé 166 matches et inscrits 12 buts. Mais Nasri a besoin de reconnaissance, il l’a toujours répété : il veut gagner des titres et poser son empreinte dans l’histoire du football. C’est pour cette raison qu’il part rejoindre la « french colony », à Arsenal. Là-bas, il continue sur sa lancée et réalise des performances exceptionnelles pour les Gunners. A seulement 21 ans, il est un titulaire indispensable d’une grande équipe de Premier League. Puis, après 3 années londoniennes, il réalise qu’il est temps pour lui de franchir un nouveau palier. Arsenal ne lui offre aucun titre et d’autres grandes écuries du championnat lui font les yeux doux dans le même temps.

 

« Samir a toujours voulu être reconnu en gagnant des titres. Quand il était à Arsenal, il avait besoin de reconnaissance footballistique. A l’époque, il m’a dit : ‘J’ai United et City qui sont sur moi, mais je vais aller à City. Si je vais à United et que je gagne le championnat, ça aura moins d’impact que si je vais dans un club qui n’a rien gagné depuis longtemps’ » confie Thomas Deruda (ancien coéquipier chez les jeunes et amis de Nasri) dans So Foot. Aujourd’hui, on peut dire que le principal intéressé a fait le bon choix… Deux titres de champion d’Angleterre et une Coupe de la Ligue avec Manchester City, il peut enfin jouir d’une reconnaissance footballistique. Mais pas aux yeux de tous.

 

« Si être titulaire dans un club comme Manchester City et gagner deux titres, être performant, ce n’est pas suffisant, et bien tant pis je n’aurai pas de regret, j’ai tout fait sur le terrain ». Car oui, malgré des performances sportives remarquables cette saison, Samir Nasri manquera une nouvelle fois une Coupe du Monde dans sa carrière. La faute à autrui ? Non, la faute à son comportement, ses nombreux dérapages et ses difficultés relationnelles avec ses coéquipiers. Le Citizen n’est pas parfait, c’était bien trop beau.

 

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L’autre Samir

 

Le français n’est pas seulement connu pour ses performances sportives. Aujourd’hui, il divise et créer le débat chez les fans de foot. Nasri ne plaît pas à tout le monde et provoque parfois la haine. Une haine rarement vu en France contre un joueur de foot. Tout a changé en 2012, après l’Euro en Ukraine. Les joueurs étaient attendus au tournant après le fiasco de Knysna en Afrique du Sud. Nasri lui, n’était pas là lors de cette fameuse grève du bus. Il ne se sent pas concerné par les attaques répétées des supporters aux joueurs de l’Equipe de France. Totalement détaché du contexte, il aborde plutôt la compétition avec un état d’esprit de revanche. Il n’a pas oublié les nombreuses critiques de la presse à son égard et compte bien fermer quelques clapets durant cet Euro. Sauf que Samir a pris la chose bien trop au sérieux et ne se soucie alors pas des conséquences de ses actes, qui seront fatales pour lui.

 

Célébrer son but contre l’Angleterre avec le doigt sur la bouche et la phrase « fermez vos gueules »  adressée aux journalistes ? Loin d’être une bonne idée. Insulter un journaliste de l’AFP de « fils de pute » après l’élimination en quart de finale face à l’Espagne ? Encore loin d’être une bonne idée. L’ancien marseillais a déclaré la guerre à la presse française mais ce ne fût pas son seul dérapage durant cet Euro. Une guerre des égos dans le vestiaire français poussa l’ancien marseillais à se disputer violemment avec Alou Diarra après le match contre la Suède. Sauf que l’affaire ressurgi et Nasri est une nouvelle fois pointé du doigt. Cette fois, il n’est pas seulement critiqué par la presse, mais par tout le peuple français. Michel Platini, président de l’UEFA, qualifia alors son comportement de « honteux ».

 

Revanchard, il l’était déjà à l’Olympique de Marseille. En mars 2008, après une défaite en Coupe de l’UEFA face au Zénith  (2-0), le président marseillais Pape Diouf avait critiqué ses joueurs qui se prenaient selon lui pour des « vizirs et des nababs ». Trois jour plus tard, Nasri marque contre Lens en championnat, se dirige vers la tribune de presse et vise Pape Diouf avec une arrogance impitoyable.  La même année, cette fois-ci avec l’Equipe de France, il s’assoit dans le bus des joueurs à la place habituelle réservée à Thierry Henry. Nasri refusa de se lever et lui rétorqua alors de se trouver une autre place. Plus tard, William Gallas raconte à son tour une autre altercation avec Samir Nasri lorsqu’il jouait à Arsenal. « Cela se passe pendant un match de Coupe d’Europe contre Rome. Samir perd un ballon. Je montre ma déception, mais sans plus, et là il me traite de ‘fils de pute’. On a eu une sévère explication dans le vestiaire, à la fin du match ».

 

Ce comportement agace et montre que Samir n’a pas la même notion du « respect » que certains de ses coéquipiers. En 2010, Pierre Mankowski, l’adjoint de Raymond Domenech, explique pourquoi le joueur alors à Arsenal, n’a pas été retenu pour la Coupe du Monde : « Il est toujours souriant mais il a un caractère très, très fort. A l’entraînement  il n’y avait aucun problème mais ce sont ses rapports avec les autres joueurs qui étaient plus difficiles ». Pour les mêmes raisons évoquées récemment par le sélectionneur Didier Deschamps, Samir Nasri ne participera pas à la prochaine Coupe du Monde au Brésil.

 

Nicolas Laplume

 

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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 18:40

 

En partenariat avec le blog http://le-rdv-des-supporters.over-blog.com/, la marque "Not Giving in" et bien d'autres sites, tentez votre chance pour gagner un des t-shirts de la marque. 

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Le RDV des Supporters, en partenariat avec la marque de vêtements "Not Giving in", vous proposent de remporter 4 T-Shirts mis en jeu par la marque, 2 pour homme et 2 pour femme !

 

Crée par Brahima Cissoko, ancien Champion de France de boxe française, la marque "Not Giving in", qui signifie en français "ne pas céder", vous offre la possibilité de gagner l'un des 4 T-Shirts mis en jeu par la marque.

 

Pour participer au jeu concours, c'est très simple :

 

- Likez la page Facebook de Not Giving in en cliquant sur le lien ci dessous.

 

Not giving in : https://www.facebook.com/notgivinginsportwear

 

 

- Répondez à la question suivante en commentant cet article et en mentionnant votre NOM + PRENOM + ADRESSE EMAIL :

 

En quelle année la France a-t-elle été sacrée championne du monde de football ?

Parmi les participant(e)s, ayant correctement répondu(e) à la question posée et ayant mentionné(e) leur nom et prénom ainsi que leur adresse email dans les commentaires, 4 seront tirés au sort pour remporter un T-Shirt de la marque le 4 juin prochain.

 

Vous avez jusqu'au mercredi 28 mai inclus pour participer !

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 16:43

Club emblématique du championnat de France, le FC Nantes a traversé ces dix dernières années, la période la plus difficile de son histoire, jonglant entre la L1 et la L2. Mais depuis le retour de l’entraîneur Michel Der Zakarian en 2012, La Maison jaune retrouve peu à peu des couleurs, au point de venir titiller aujourd’hui, les prétendants principaux à l’Europe. Mieux, l’équipe développe un bon football et l’objectif de maintien fixé en début de saison est largement atteint. Mais les nantais peuvent-ils vraiment espérer accrocher l’Europe ?

 

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Les atouts de l’équipe

 

Depuis son retour en Ligue 1, le FC Nantes retrouve petit à petit un standing qu’il avait perdu ses dernières années en Ligue 2. Cet inattendu renouveau nantais plaît au public français, nostalgique de la belle époque des Canaris. Pour preuve, le club se place en tête au classement de la popularité des clubs de Ligue 1. La bonne image générée par Nantes est le résultat d’un long travail d’effort réalisé en interne. Mais ce qui plait surtout au public, c’est l’envie incessante de l’équipe à vouloir jouer au football. Pour un promu, c’est assez rare, la plupart essayant de grappiller quelques points par-ci, par-là, en privilégiant l’aspect défensif plus que l’aspect offensif. Cette philosophie du beau jeu a été la clé de la réussite nantaise par le passé et aujourd’hui, c’est cette même philosophie qui fait renaître tant d’engouement autour du club.

 

Le Stade de la Beaujoire fait du coup régulièrement le plein, avec une affluence moyenne de 26.000 spectateurs depuis le début de la saison. « Contre Auxerre, en Coupe de la Ligue, on avait 15.000 personnes à 20h30 un mardi soir. C’est formidable. Ça veut dire qu’on propose un spectacle qui plaît » se ravit le président Waldemar Kita dans les colonnes de France Football. La Beaujoire est le moteur principal du FC Nantes. Seulement 7 buts encaissés à domicile en championnat, on peut dire que les Canaris assurent défensivement (5ème défense de L1). Michel Der Zakarian a trouvé la bonne formule derrière, avec Djilobodji et Vizcarrondo en défense centrale, deux joueurs en pleine confiance et épaulés à droite par la plus belle surprise de Nantes cette année, le sénégalais Issa Cissokho.

 

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Au milieu, la pièce maîtresse se nomme Lucas Deaux, lui, l’ancien rémois impérial à son poste de milieu défensif. Avec de jeunes joueurs espoirs comme Veretout, Trebel, Touré ou encore Nkoudou, le milieu nantais se montre prometteur. Sans même évoquer l’attaquant incontestable Filip Djordjevic (8 buts), il est tout de même difficile de nier la qualité de l’effectif. Comme récompense de leur bonne première partie de saison, les nantais se sont vus offrir une belle demi-finale de la Coupe de la Ligue face au PSG à La Beaujoire (mardi, 21h00). Même si elle a baissé le pied en championnat depuis quelques matches, l’équipe de Der Zakarian va tout miser sur ce match de coupe face au PSG, pour espérer s’offrir plus : un ticket pour le Stade de France et pourquoi ne pas rêver d’une qualification en Europa League ?

 

 

Pourquoi cela apparait utopique

 

Mais les nantais en sont encore très loin. Beaucoup trop inconstant en championnat, l’équipe s’essouffle depuis quelques matches. En effet, Nantes n’a obtenu que 10 points sur les 8 derniers matches en Ligue 1, ce qui est bien trop faible pour espérer quoi que ce soit en haut du tableau. Ceci s’explique sans doute par leur volonté de se concentrer sur la Coupe de la Ligue, chemin le plus court pour remporter un trophée et obtenir un ticket européen. A première vue, cette Coupe de la Ligue semble l’unique moyen pour Nantes de rêver cette saison, car en championnat, le promu dégage tout de même certaines limites, à commencer par ses performances négatives à l’extérieur. Presque 70% des buts encaissés par le FC Nantes cette saison ont été encaissé à l’extérieur. Un constat amère qui s’est une nouvelle fois vérifié le weekend dernier sur la pelouse de Sochaux, 19ème au classement (défaite 1-0).

 

 

Autre problème, le coach Michel Der Zakarian ne peut pas se permettre de faire tourner son effectif faute de bons remplaçants. Il ne faut pas oublier que Nantes est une équipe qui tente de se reconstruire et que l’objectif numéro un à long terme est avant tout de se maintenir en Ligue 1 le plus longtemps possible. Construire un vrai projet pour que le FC Nantes redevienne un club compétitif sur la durée. Seulement, beaucoup de joueurs nantais estiment que le travail a déjà été accompli et certains ont déjà pris la décision de partir. C’est notamment le cas du meilleur buteur Filip Djordjevic, du défenseur Papy Djilobodji et du jeune espoir Adrien Trébel, qui a tout récemment refusé de prolonger avec son club formateur.

 

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D’autres joueurs n’ont eux aussi pas encore prolongé, comme Chaker Alhadhur, Serge Gakpé ou le gardien Rémy Riou. Cela pose un climat d’incertitude sur l’avenir du club et influence forcément sur le mental de l’équipe. Au total, 8 joueurs de l’effectif sont en fin de contrat à la fin de la saison, autant dire que le prédisent Waldemar Kita aime laisser planer le doute jusqu’au bout. Pour certains, cela peut être perçu comme une manière de pousser les joueurs à donner le maximum pour rester. Mais pour les joueurs qui ont décidé de partir, cela peut considérablement nuire à leur implication dans l’équipe, à partir du moment où le club n’a plus rien à jouer.

 

Ce soir face à Paris, les nantais devront donner le maximum s’ils veulent espérer concrétiser leur belle ascension.

 

Nicolas Laplume

 

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31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 12:27

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Englué dans une situation où il commençait à « perdre la passion du football » en Chine, Guillaume Hoarau a vu les Girondins de Bordeaux lui tendre la main cet hiver. Une opportunité qu’il a sans hésiter saisit et qui lui permet de retrouver un championnat de France qu’il a quitté en 2012.  « En Chine, j’ai pris des sous, je reviens en France pour jouer » déclare-t-il en signant son prêt de 6 mois en Gironde. Certes, le réunionnais débarque à court de forme et usé moralement par sa « mauvaise » expérience chinoise mais il est motivé à l’idée de retrouver cette passion du football qui s’est dissipée sous un nuage d’argent.

 

 

Bordeaux, le bon choix ?

 

Lorsqu’il a signé à Bordeaux, le club était 4e et sortait d’un mois de décembre plus que correcte. Mais l’équipe de Francis Gillot reste faible mentalement et trop inconstante pour espérer garder une dynamique de victoire favorable au groupe. Bien sûr, Guillaume Hoarau n’a pas eu des dizaines d’offres venant de clubs français ; c’est aussi pour cette raison qu’il a sauté sur l’opportunité girondine. Mais depuis son arrivé et la reprise du championnat, Bordeaux est à la peine et a enchaîné quatre contre-performances à la suite avant de respirer un peu grâce à une victoire contre St-Etienne à domicile. « Je commence à regretter mon numéro 13. Est-ce que je suis le chat noir ? Je commence à me le demander » avoue-t-il sans pointe d’humour. 

 

Etant donné l’état de forme actuel de l’équipe bordelaise et les blessures des attaquants Diabaté et Jussie (les deux meilleurs buteurs du club), Hoarau se voit contraint de revêtir le costume de « sauveur ». Cela ne facilite pas son intégration ; il doit être très vite au niveau et ce malgré sa méforme physique. Heureusement, c’est un joueur qui a appris à gérer la pression au PSG et ce n’est certainement pas cela qui l’effraie, surtout dans un club bordelais ayant la réputation d’être plutôt tranquille.

 

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Quel rôle dans l’attaque ?

 

Bordeaux s’était déjà intéressé au profil du réunionnais après le départ de Chamakh il y a quelques années. Un attaquant physique, très bon de la tête et facilitant le jeu long. Même si son profil semble assez similaire à celui du meilleur buteur bordelais Cheikh Diabaté, les deux joueurs ont un style de jeu totalement différent. En effet, leur seul point commun est leur rôle de « tour de contrôle ». Des joueurs capables de prendre le dessus dans les duels aériens sur n’importe quel défenseur et ainsi jouer leur rôle de pivot de l’attaque. Pour l’instant, Diabaté est blessé et la question de les faire jouer ensemble ne se pose pas encore. Cependant, une association des deux géants est-elle possible ? Rien que pour l’aspect physique, cela serait assez intéressant à voir sur un terrain... 

 

Plus sérieusement, le coach girondin Francis Gillot recherche plutôt une association complémentaire. Il a déjà testé l’association avec des joueurs plus rapides et techniques comme Henri Saivet et Diego Rolan. Le souci, c’est que le premier traverse actuellement une période délicate et le deuxième n’a pas inscrit le moindre but avec les Girondins depuis son arrivé au club. Difficile de jouer au football dans ses conditions, surtout quand c’est toute l’équipe derrière qui est en totale perte de confiance. De ce point de vue, Guillaume Hoarau prend le rôle d’un capitaine en pleine tempête, se laissant embarquer  vers une direction inconnue.

 

L’autre question est de savoir si Gillot va le laisser sur le banc lorsque Diabaté et Jussie vont revenir de blessure. Indéniablement, un Hoarau en bonne forme peut être bien meilleur que ces derniers et permettrait aux Girondins de viser plus haut. Une association avec Jussie pour retrouver la confiance ? Cela apparaît comme la meilleure solution pour Francis Gillot, à condition que le brésilien tienne la route jusqu’au bout et ne se blesse pas pour la énième fois. Quoi qu’il en soit, Hoarau sera confronté à la concurrence de Diabaté, le meilleur buteur bordelais cette saison, ce qui rend sa situation déjà moins confortable.

 

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Comment peut-il réussir son intégration ?

 

Six mois pour s’intégrer, c’est peu. Surtout quand un joueur arrive à court de forme. Cela a été le cas par le passé pour des joueurs comme le brésilien André ou encore plus récemment pour Diego Rolan qui a vécu six premiers mois en Gironde assez difficile. Sur ses premiers matches, il s’est malgré tout montré très entreprenant et motivé, à l’image de son action contre Toulouse où il a failli délivrer sa première passe décisive, cinq minutes après ses premiers pas sous le maillot marine et blanc. 

Une des grandes qualités de l’ex parisien, c’est son aisance à garder les pieds sur terre et à prendre du recul par rapport aux situations qui lui sont imposées. De cette manière, il est très apprécié des supporters partout où il va, cela a d’ailleurs été le cas au PSG et ce malgré sa situation compliquée, barrée par la concurrence des plus grands. 

 

A Bordeaux, il est déjà largement apprécié et supporté ; sa motivation se ressent sur le terrain et son franc parler en dehors du terrain fait plaisir aux supporters. Sa personnalité facilite largement son intégration même si la seule vérité restera sur terrain.

 

Nicolas Laplume

 

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 23:59

Ambiance chaleureuse dans le nouveau San Mames pour la réception du Barça. Encore invaincu à domicile cette saison, c’est en pleine confiance que l’Athletic Bilbao recevait Barcelone, leader de la Liga. Et c’est avec un léger doute que le Barça se déplaçait dans le Pays Basque, après sa défaite 2-1 en Ligue des Champions du côté de l’Ajax Amsterdam.

 

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Un Barça en grande difficulté

 

Il suffisait de voir la tension sur le visage de Tata Martino lors du coup de sifflet final pour comprendre que le Barça était complètement passé à côté de son match. Rarement on a vu Barcelone aussi peu brillant dans le jeu. Après la défaite contre l’Ajax quelques jours plus tôt en Ligue des Champions, c’était l’occasion pour les catalans de montrer que ce match n’était qu’un accident. Problème, les barcelonais sont tombés sur une équipe basque imprenable à San Mames et ont dû concéder leur deuxième défaite de la saison en une semaine, sur un but d’Iker Muniain.

 

Dès l’entame du match, le Barça montre des difficultés à aller vers l’avant. Hormis deux très belles occasions de Neymar et Iniesta à la onzième minute, les blaugranas n’ont pas su inquiéter le gardien de l’Athletic, Iraizoz. Ce qui est quand même assez rare pour une équipe de la qualité du FC Barcelone. En illustre, les nombreuses glissades de Neymar durant la première mi-temps et l’absence totale de Xavi au milieu de terrain. Bref, un Barça inefficace.

 

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L’Athletic à domicile, c’est du costaud.

 

Les basques de San Mames n’avaient plus gagné l’équipe catalane depuis mai 2006. Il faut dire que depuis 2006, battre Barcelone n’est pas une tâche aisée. Mais les hommes d’Ernesto Valverde ont été héroïques ; ils ont tenu la dragée haute aux barcelonais et ont réalisé un grand exploit. Durant tout le match, la consigne du coach Valverde était simple : exercer un pressing très haut sur les défenseurs adverses. Cette tactique a été réalisée à merveille et a permis d’empêcher le Barça de poser son jeu et de relancer proprement. C’est d’ailleurs suite à une récupération grâce à un pressing très haut que l’Athletic a pu marquer le seul but du match.

 

Même si le match fut plutôt équilibré dans l’ensemble, c’est surtout l’impact physique de l’équipe basque qui a fait la différence. La majorité des duels, notamment défensifs, ont été remportés par les rojiblancos. En témoigne, l’agressivité de Toquero, qui se jetait en taclant sur chaque duel.

 

Le pressing efficace, l’engagement physique et la motivation ont fait pencher la balance du côté de l’Athletic, qui empoche là trois points très précieux dans la course à la Ligue des Champions. En revanche, le Barça n’avait plus perdu en Liga depuis 26 matches et cette défaite va une nouvelle fois relancer la thèse de fin de cycle.

 

 

Nicolas Laplume

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 12:54

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Grâce au transfert historique du gallois Gareth Bale au Real Madrid pour 91M€, Tottenham Hotspur a pu se permettre quelques folies durant ce mercato estival. Roberto Soldado (30M€), Erik Lamela (30M€), Etienne Capoue (14M€), Vlad Chiriches (9,5M€) ou encore Nacer Chadli (7M€) ont été transférés vers le club londonien. Mais trois jours avant la fermeture du marché des transferts, le président des Spurs, Daniel Levy, réalise un joli coup en recrutant la perle danoise tant convoitée par le Barça et Chelsea, Christian Eriksen. Prix du transfert : 13,5M€. Une modique somme pour un joueur aussi débordant de talents et promis à un glorieux avenir.

 

21 ans, un talent précoce

 

Christian Eriksen a appris à marcher avec un ballon de foot. Dès l’âge de 3 ans, ses parents l’inscrivent dans le club de foot de sa ville natale à Middlefart. Depuis, il n’a plus jamais quitté le football, devenu sa plus grande passion. A 13 ans, il est repéré par le club danois OB Odense. Il y restera quatre années. Durant ces 4 ans, des clubs comme Chelsea ou le FC Barcelone conscients de son potentiel, vont s’intéresser à lui. Mais c’est finalement le club néerlandais de l’Ajax Amsterdam qui s’arrache le prodige danois. Il n’est alors âgé que de 17 ans lorsqu’il débarque dans le club le plus titré d’Hollande. Après une année complète à jouer avec la réserve, il signe son premier contrat de joueur professionnel l’année suivante, en 2010, et dispute son premier match pro face à NAC Breda. La machine est lancée. Son talent précoce se confirme en club, mais aussi en sélection.

 

Dès sa première année en tant que joueur professionnel, il est appelé en sélection du Danemark par Morten Olsen, qui va faire de lui son vrai chouchou. Mais aussi celui du public. Que ce soit avec l’Ajax ou avec le Danemark, il s’impose à 18 ans comme un élément titulaire et indispensable. Rien que ça. Sa maturité et sa vista sur le terrain font de lui un des meilleurs meneurs de jeu européen. Tottenham cherchait toujours un remplaçant à Luka Modric, parti un an plus tôt au Real Madrid. Avec l’arrivée d’Erik Lamela et de Christian Eriksen, les Spurs devraient trouver dans l’un deux (ou les deux), le remplaçant idéal. Mais cela pose aussi la question sur le choix d’Eriksen, qui s’est engagé dans un club où la concurrence ne sera désormais pas facile à gérer.

 

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Tottenham, le bon choix ?


OUI. En signant chez les Spurs, le danois montre qu’il ne veut pas brûler les étapes, même si ce n’est pas l’avis de Morten Olsen, le sélectionneur du Danemark depuis 2000, qui lui avait conseillé de rester un an de plus à l’Ajax. Christian Eriksen veut progresser étape par étape. Signer trop tôt dans un club comme Chelsea ou le Barça peut s’avérer fatal. Tottenham fait partie de ces clubs qui exposent et font découvrir les futurs stars, avant de les revendre à des clubs plus prestigieux. Ça tombe bien, c’est exactement ce qu’Eriksen recherche. Il pourra aussi compter sur la présence de son ami et ex-coéquipier à l’Ajax, Jan Vertonghen. Mais pour s’imposer en Premier League, il faudra qu’il compte sur ses qualités principales. Son jeu de passe avant tout, car il aura un vrai rôle de meneur de jeu et de distributeur. Les coups de pieds arrêtés font aussi partis des atouts principaux du jeune scandinave. Si l’entraîneur portugais Villas-Boas lui confie les clés du jeu et le laisse tirer les coups de pieds arrêtés, il n’y a aucune raison pour qu’Eriksen ne s’impose pas du côté de White Hart Lane.

 

NON. Tottenham, le tremplin parfait ? Pas si sûr. Ce n’est pas par hasard si Morten Olsen aurait préféré que son petit protégé reste une saison de plus à l’Ajax.  Surtout à un an de la Coupe du Monde. Il est inquiet pour son temps de jeu et ça se comprend. La concurrence avec Erik Lamela et Gylfi Sigurdsson, qui ont déjà un profil assez similaire à celui du danois, sera rude. Sans compter la présence au milieu de terrain du brésilien Paulinho et du belge Dembélé. De plus, le club de Londres ne disputera que l’Europa League cette saison, alors que l’Ajax disputera la Ligue des Champions. Pourquoi tenter le diable à quelques mois de la Coupe du Monde alors qu’Eriksen avait une confortable place de titulaire dans un club qui dispute la plus prestigieuse des compétitions et qui est favori pour un quatrième titre de championnat à la suite ? Le sélectionneur Morten Olsen avait peut-être raison. L’avenir nous le dira. En attendant, la jeune pépite danoise n’a encore jamais connu d’échec sur le banc de touche.

 

Nicolas Laplume

 

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27 juillet 2013 6 27 /07 /juillet /2013 22:28

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En ce moment quand on parle Brésil, on parle plus d’émeutes et de bastons dans les rues que de football. Quand ce ne sont pas les émeutes, on nous parle du passage d’un retraité en tunique blanche venu bénir la foule et passer ses petites vacances au soleil à Rio… Mais rassurez-vous, ici, on n’oublie pas la vrai valeur des choses. Le Brésil, c’est le football. Bon ok, vous allez me dire que c’est aussi le carnaval et la samba, sans oublier les bikinis sur la plage de Copacabana. Malheureusement, nous n’allons pas non plus parler de bikinis dans cette rubrique (même si je suis certain que vous auriez aimé, mais pour cela, il y a d’autres sites plus spécialisés). Trêve de plaisanteries, voici ce qu’il s’est passé dernièrement dans le championnat le plus technique au monde !

 

Gloire au Galo

Interrompu pendant un mois en raison de la Coupe des Confédérations,  le Brasileirao a d’emblée repris ses droits pour faire doucement retomber l’effervescence du sacre de la seleçao. Du côté de la ville de Belo Horizonte, l’effervescence est vite remontée grâce à la victoire de l’Atlético Mineiro face aux paraguayens d’Olimpia, en finale de la Copa Libertadores, la plus prestigieuse des compétitions sud-américaines. En championnat, l’équipe de Ronaldinho s’accroche et pointe à la 11ème place du classement. Nombreuses ont été les équipes brésiliennes qui ont eu du mal à allier à la fois Copa Libertadores et Brasileirao, en raisons d’effectifs souvent trop justes. Mais l’Atlético Mineiro tient encore la route (seulement 8 points derrière le leader avec deux matches de retard) et vit actuellement la plus belle passe de son histoire.

 

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L’Internacional et Botafogo mènent la danse

 

Avec seulement une défaite en 9 matches, l’Internacional Porto Alegre se place en tête du championnat. Déjà 5 buts pour l’attaquant vedette, Diego Forlan, qui semble à l’inverse de la saison précédente, désormais bien installé dans cette équipe. La série en cours de 4 victoires d’affilés contre Vasco, Fluminense, Flamengo et Sao Paulo, démontre que l’Internacional entraîné par Dunga est un sérieux prétendant au titre. Juste derrière, Botafogo suit la cadence et se repose essentiellement sur son milieu de terrain exemplaire (Seedorf, Renato, Lodeiro), à défaut de se reposer sur son attaque, très peu prolifique. Meilleure équipe à domicile (4 matches, 4 victoires), les noirs et blancs seront difficile à jouer dans leur enceinte d’Engenhao cette saison. Troisième au classement, la surprenante équipe de Coritiba continue son petit bonhomme de chemin mais commence à montrer une certaine impuissance à l’extérieur (0 victoire). Elle peut tout de même compter sur un Alex toujours en pleine forme (4 buts) pour continuer à titiller le haut du classement.

 

 

Le champion en titre déjà largué

 

4 défaites de rang. C’est le triste bilan en cours de Fluminense. La dernière fois que le club tricolor a perdu 4 fois de suite, c’était lors de la saison 2009. Etincelant lors de la Coupe des Confédérations avec le Brésil, l’attaquant Fred connaît désormais un coup de moins bien avec son club. Récemment expulsé lors du derby de Rio contre Vasco, l’ex-lyonnais s’est tenu à s’excuser auprès des supporters. Une mauvaise passe qui vaut au « Flu » une piètre  14ème place au classement avec seulement 9 points pris en 8 matches. On se souvient que juste après son titre de 2010, Fluminense avait complètement raté sa première partie de saison 2011, pour ensuite finir en boulet de canon à la 2ème place du classement, après une deuxième partie de saison exceptionnelle. L’histoire semble se répéter aujourd’hui et l’avenir nous dira si l’équipe d’Abel Braga a encore des ressources pour réitérer l’exploit et revenir en haut du classement. 

Nicolas Laplume 

 

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16 juin 2013 7 16 /06 /juin /2013 12:27

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Enfin ! Le championnat brésilien a repris ses droits depuis le 25 mai dernier, et il nous en met déjà plein la vue. A l’image de ces « golaço » de Ryder (Bahia) contre l’Internacional, d’Elano (Gremio) contre Vitória, ou encore celui d’Alex (Coritiba) contre Fluminense, le championnat brésilien n’a pas besoin de plus de 6 mois pour envoyer du lourd. En décembre, nous connaîtrons déjà le nom du nouveau champion qui succèdera à Fluminense, vainqueur en 2012. Le club tricolor de Rio semble être le favori numéro 1 à sa propre succession, mais des équipes comme Botafogo, l’Atlético Mineiro, Cruzeiro, Vasco, Grêmio ou Sao Paulo peuvent aussi espérer une belle saison et rivaliser avec les tricolores…

 

Dans ce championnat 2013, il manque néanmoins une étoile. Une pépite étincelante qui a émerveillé les spectateurs brésiliens ces dernières années (et les « footmercatix » de la toile qui ont regardé les vidéos), sous les couleurs du Santos FC. Nous parlons évidemment de l’homme parti au Barça rejoindre les plus grands, Neymar da Silva Santos Júnior. Cela devait arriver. A 21 ans, il a finalement décidé de quitter le continent Sud-Américain, après avoir tant donné pour son club de Santos (138 buts en 230 matches). Son absence se fait déjà ressentir du côté de l’équipe noir et blanche qui n’a pu mieux faire que de récolter seulement 5 petits points en 5 matches. Cependant, leur récente victoire 1-0 lors de la 5ème journée face au dauphin de 2012, l’Atlético Mineiro, est encourageante pour la suite de la compétition. Justement, après une saison 2012 plus que surprenante, l’Atlético-MG de Ronaldinho peine à démarrer cette saison et pointe aujourd’hui à la 18ème place du classement, au terme de la 5ème journée.

 

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Pas mal de grosses écuries ont d’ailleurs du mal à s’élancer depuis la reprise du championnat, mais cela devient presque une habitude annuelle dans le Brasileirão. Il faut dire que les matches internationaux n’y sont pas non plus pour rien. Contrairement à l’Europe où le calendrier des différents championnats est interrompu spécialement pour les matches des sélections nationales, le championnat brésilien, lui, ne s’interrompt pas. Cela porte parfois préjudice aux équipes dont leurs stars sont appelées en seleçao. Aujourd’hui, on peut dire que l’Atlético Mineiro « paye » la bonne forme de ses joueurs vedettes,  Jô, Bernard et Réver, récemment sélectionnés pour les matches amicaux. Mais ils payent aussi leur qualification en demi-finale de la Copa Libertadores. Rares sont les clubs capables de performer à la fois en Libertadores et en championnat...  Vainqueur de la dernière Copa Libertadores, le SC Corinthians se place quant à lui à la 13ème place du classement. Malgré la présence d’Alexandre Pato en attaque, le club Paulista n’a empoché qu’une seule petite victoire, et face à la modeste équipe de Ponte Preta (20ème). Tout comme Flamengo, une seule victoire face au promu Criciuma.

 

Dans la première partie de tableau, certains prétendants au titre sont déjà bien positionnés, tels que Fluminense, Grêmio, Cruzeiro, Sao Paulo ou Botafogo. Malgré les absences de Fred, de Jean, de son gardien Diego Cavalieri (tous sélectionnés par Scolari en équipe nationale) et malgré le départ du petit prodige Wellington Nem au Shakhtar Donetsk pour 9M€, Fluminense assure en ce début de championnat, en faisant jouer les jeunes et les joueurs manquants de temps de jeu. Le « Flu » est classé 4e avec 9 points. Dans cette même ville de Rio de Janeiro, le club de Botafogo est lui aussi bien parti (3e, 10 pts) et peut compter sur des joueurs de qualité (Seedorf, Gabriel, Fellype Gabriel, Andrezinho, Lodeiro…). Seul bémol qui pourrait leur coûter quelques points : leur attaque. A moins d’une révélation de Rafael Marques ou de Vitinho, l’attaque semble à première vue bien légère pour suivre la cadence de toute une saison et Loco Abreu (reparti en Uruguay) n’est plus là pour faire le sale boulot de l’équipe. 

 

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Porté par son trio du milieu composé de Leandro Guerreiro, Nilton et Everton Ribeiro, l’équipe de Cruzeiro se place sans faire de bruit à la 5ème place avec 8 points (tout comme Grêmio et Sao Paulo). La première petite surprise de ce début de saison vient des clubs de Coritiba et de Vitoria, qui se classent respectivement 1er et 2ème du championnat. Avec seulement 3 buts encaissés et des attaquants en bonne forme (3 buts pour Deivid), les verts et blancs réalisent un début de saison canon et inattendu, à l’image du pétard d’Alex (ex joueur de Fernebahçe) en pleine lucarne face à Fluminense. De même pour l’équipe de Vitoria, tout juste promue en Serie A brésilienne après 2 ans en Serie B, et qui a déjà enfilé 10 buts en 5 matches (dont 4 du petit argentin Maxi Biancucchi). L’équipe a certainement été boostée par l’arrivée du vice-champion de 2012 avec l’Atlético MG, Damian Escudero, cet argentin prêté par Boca Juniors et déjà installé comme un leader du club rouge et noir. La question est maintenant de savoir combien de temps ces deux clubs vont tenir la cadence. Moins d’un mois après la reprise, le Brasileirão fait déjà une pause et laisse place à la Coupe des Confédérations. Rendez-vous le 7 juillet pour la suite du « joga bonito ».

 

Nicolas Laplume

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